Le principe sur lequel repose la PACTP est des plus simples : faire supporter par l’utilisateur, à une échelle très modeste, le coût d’entretien, de maintenance et d’équipements du théâtre qui l’accueille.

C’est ainsi que la PACTP perçoit auprès de ses théâtres adhérents une « contribution volontaire », dite « Contribution volontaire Equipement » (CVE), représentant une somme forfaitaire actuellement fixée à 1,66 € par billet vendu, et cela quel que soit le prix du billet, ou 0,33 centime par billet vendu sur les représentations « jeune public ».

Cette contribution volontaire est totalement distincte de la taxe fiscale que les théâtres doivent acquitter à l’ASTP, à raison de 3,5 % des recettes HT de billetterie, et c’est pour bien différencier ces deux prélèvements que le choix a été fait de les affecter à deux collecteurs différents.

Dans le cas de la CVE, il s’agit véritablement d’une épargne forcée, que le théâtre se constitue sur ses propres recettes ; elle n’est obligatoire qu’à partir du moment où le théâtre fait le choix, en toute liberté, d’adhérer au régime de la PACTP.

Photo d'un théâtre

Nom du théâtre

A l’inverse, la taxe fiscale est un impôt, exigible dans tous les cas de figure, que le théâtre soit au non adhérent de l’ASTP ; elle est incluse dans le prix du billet, et la charge correspondante est donc supportée par le spectateur, le théâtre étant « redevable » de la taxe qu’il a ainsi collectée.

Les versements de cette CVE alimentent les comptes nominatifs de chaque théâtre, lesquels disposent ainsi d’un « compte équipement » auquel ils peuvent régulièrement faire appel pour financer des dépenses directement ou indirectement imputables à leurs travaux et à leurs investissements.