Dès sa création, la PACTP a confié à la Société des Auteurs et Compositeurs Dramatiques (SACD) un mandat de perception de la CVE, mandat rémunéré, qui s’exerce dès que la société est amenée à intervenir pour le recouvrement des droits qui lui sont dus.

A l’inverse, la PACTP est parfois amenée à facturer directement la CVE à des théâtres accueillant des représentations de spectacles non assujetties à des droits SACD ; dans ce cas, les théâtres adhérents s’engagent à déclarer directement leurs fréquentations payantes à la PACTP, de façon à permettre à celle-ci d’émettre les factures de CVE.

Les sommes collectées par la SACD sont reversées mensuellement à la PACTP et viennent alimenter les comptes nominatifs des théâtres adhérents, selon le processus déjà décrit.

Chaque théâtre dispose en réalité de deux comptes, alimentés différemment selon les taux en vigueur.

Photo d'un théâtre

Nom du théâtre

A ce jour :

Dans tous les cas, le théâtre qui sollicite ces reversements doit être à jour de ses factures de CVE.

A noter enfin que les mécanismes de reversement de « l’aide à l’équipement » sont directement gérés par les services de la PACTP, au gré de la réception des demandes adressées par les théâtres ; les ordonnancements correspondants, signés du Président et du Trésorier de l’association, interviennent en moyenne une fois par mois.

Par ailleurs, les théâtres adhérents de la PACTP peuvent également demander et obtenir des prêts sans intérêt consentis par l’association, selon deux modalités distinctes prévues dans le Règlement intérieur :

Ces avances sont également consenties sans intérêt et remboursables dans un délai maximum de deux ans. Elles servent ainsi de relais de trésorerie en faveur de théâtres souvent contraints d’avancer tout ou une grande partie du coût des travaux, avant même de percevoir les subventions dont ils ont pu bénéficier, lesquelles, de surcroît, ne couvrent jamais la totalité des dépenses engagées.

Bien évidemment, les conventions régissant ces avances de trésorerie imposent aux théâtres de rembourser sans délai la PACTP au gré des versements des subventions qu’ils perçoivent.

Le financement de ces avances est rendu possible par l’existence d’un « Fonds mutualisé » dans le bilan de la PACTP, constitué au gré des années par des produits financiers de placement et l’affectation de comptes nominatifs de théâtres ne pouvant plus faire l’objet de reversements pour cause de cessation d’activité et de reprises.